La City Line ne pose pas trop de problèmes. Les usagers peuvent prendre le métro aérien (BTS) et s’arrêter à Phaya Thai, le point de départ de la ligne, avant de se rendre à la station SRT, sans trop d’embûches. Quelques pas sur la passerelle reliant les deux stations, un allègement du portefeuille de 15 à 45 bahts (en fonction de la distance), et on est à bord d’un train capable de transporter un maximum de 745 passagers en une demi-heure, toutes les 15-30 minutes.
Phaya Thai, Ratchaprarop, Makkasan, Ramkhamhaeng, Hua Mak, Ban Thap Chang, Lat Krabang, et Suvarnabhumi... Tout au long du parcours, en service 24 heures sur 24, 7 jour sur 7, la vue des buildings modernes et des maisons thaïes sur pilotis, à l’infini, au milieu des temples parsemés ici et là, a une côté presque touristique qui permet de mesurer l’ampleur du monstre urbain qu’est Bangkok.
Aucun lien entre les stations
En revanche, l’Express Line cristallise un bon nombre des critiques. La station principale de Makkasan n’est toujours pas reliée au métro souterrain (MRT) ! Le voyageur qui compte ramener ses valises, « bourrées » au maximum, voire au gramme près, doit se transformer en haltérophiles de l’Europe de l’Est pour se rendre à la station. Ou alors prendre un taxi… pour affronter les bouchons, qui devaient censés être de l’histoire ancienne avec l’Airport Link.
De plus, l’enregistrement des bagages sur place par certaines compagnies, qui se révélerait un avantage indéniable, se fait toujours attendre et ne devrait voir le jour qu’à l’horizon du 1er janvier 2011. Coutânt pour l’instant 100 bahts, avant de grimper à 150 bahts le 1er janvier 2011, l’Express Line circule toutes les trente minutes, chaque jour de la semaine, de 6 à 1 heures du matin.
Des ajustements à faire
Globalement, les avis sont partagés, même s’ils se révèlent être plus positifs que négatifs. Le train est bien sûr rapide, efficace, et « smooth » comme le confesse un touriste anglais. Le personnel affiche toujours un sourire et une attention particulière aux passagers. À bord, si vous êtes dégoulinant de la peur de rater votre avion ou avec une vessie prête à éclater en raison du manque de temps, les toilettes vous permettront de vous soulager. Petit confort. Comme celui de prendre un train qui vous dépose en bas d’un tapis roulant vous menant en plein centre du terminal (Gate 4).
À l’opposée, les cardiaques pointeront du doigt le bruit sec des portes qui claquent lors de leur fermeture, tandis qu’une plus grande majorité des usagers feront égratigneront les bancs bleus si durs qu’ils font penser à la rigidité d’un pasteur calviniste, et presque discriminants pour les « rondouillards » en surpoids tant ils sont d’une largeur étroite.
Bien sûr, la compagnie des chemins de fers thaïlandais a fait savoir qu’elle comptait trouver une solution pour le problème « Makkasan », notamment par la création d’une liaison avec la station MRT Phetchaburi. Avec les avancées annoncées d’un enregistrement des bagages sur place, d’écrans diffusant les informations concernant les vols et un parking capable de contenir 300 voitures et 100 moto-taxis à la station de Makkasan, l’Airport Link aura tout pour vraiment séduire.
Lien : http://www.bangkokairporttrain.com/
Chris 08/10/2010 20:17