http://www.gavroche-thailande.com/actualites/a-la-une/927-cambodge-les-perles-du-routard
Je suis entierement d'accord avec cet article .Le routard et d'autres guides sont souvent un tissu de conneries en tout genre...
Ce qui est dommage c'est que les touristes prennent ceux ci pour une bible du voyage. Cela fait longtemps que les voyageurs ne lisent plus ces bouquins...
Monsieurs et Mesdames Sortez de vos jolis costumes et de vos bureaux et verifiez vos informations sur le terrain.
Sinon Internet vous dévorera bientôt ,vos jours sont comptés...
Futurs voyageurs allez sur les blogs et sur internet en croisant les infos vous serez proche de la vérité.
TITI
Cambodge : "Les perles" du Routard...
Et, comble de désinformation, la section urgence de Siem Reap, sur quatre adresses, renvoie à deux établissements fermés et à des chambres « pour touristes » imaginaires au sein de l’hôpital provincial, dont la simple entrée suffit à faire fuir le plus mal en point des aventuriers…
Mais ce n’est pas tout. Voici, faute de place, une liste malheureusement non exhaustive de petites ou grosses erreurs. Dernière remarque : la dernière édition n’est souvent qu’un copier/coller de l’édition précédente puisque des pages entières d’adresses ont été recopiées telles quelles, sans aucune vérification.
"Le guide envoie ses lecteurs dans des établissements fermés depuis plusieurs années"
Aucun intérêt donc à renouveler si vous disposez d’une ancienne édition. Pour ceux qui ont déjà ce guide en poche et qui ont prévu un voyage au Cambodge, voici quelques-unes des corrections ou des précisions à apporter.
• « On peut trouver du vin français dans la plupart des restaus (chic) de Phnom Penh et Siem Reap. Mais le vin australien, de plus en plus répandu, est moins cher. »
On trouve du vin partout au Cambodge et depuis de nombreuses années, même dans des gargotes face à Angkor Wat ou des petits restaurants qui sont loin d’être « chics ». Siem Reap et Phnom Penh n’ont pas le monopole.
Le vin se sert dans toutes les autres grandes villes du royaume, y compris dans des endroits reculés comme le Rattanakiri. Enfin, quel mépris envers le vin australien qui est sans appel déclaré « moins cher » que le vin français. Un Yering Station australien à 20 dollars est donc forcément « moins cher » qu’un Louis Chatel à 6 dollars, prix public.
• Le Heart of Darkness est sans nul doute l’endroit où l’on rencontre le plus grand nombre de prostituées free-lance de Phnom Penh. Cet endroit interlope est ouvert jusqu’au bout de la nuit.
Dans les pages d’un guide qui joue traditionnellement les Pères la Pudeur et se refuse, dans son édition thaïlandaise, de traiter de Pattaya, le Heart of Darkness devient « le meilleur bar-boîte de la ville (…) Bon mélange expats, jeunes étudiants cambodgiens. Un judicieux concept, qui ne désemplit pas ». En guise de jeunes étudiants, le touriste trouvera plutôt des « étudiantes » qui ont fait l’école buissonnière…
• Au lieu de détailler tous les pièges à éviter lorsqu’on entre au Cambodge par la route au poste frontière de Poïpet (et ils sont nombreux), le guide se contente de colporter des bruits et une énormité : « 160 kilomètres, encore en grande partie de piste. Prévoir 4 heures de route. La rumeur veut qu’une compagnie aérienne et des officiels corrompus soient à l’origine de l’état honteux de cet axe (…) ».
La réfection de la nationale entre Poïpet et Siem Reap s’est achevée début 2009. Elle met désormais la Cité des Temples à moins d’une heure trente de la Thaïlande sur une très belle double voie bitumée. Même si l’inauguration de cette nationale s’est faite lorsque le guide était sous presse, un simple renseignement auprès de la communauté expatriée en 2008 aurait permis de savoir que le chantier, qui a forcément duré plusieurs années, devait se terminer au début de 2009. Un minimum pour un guide qui imprime 2010/2011 sur sa première page !
"La dernière édition n'est souvent qu'un copier/coller de l'édition précédente"
• Le guide du Routard estime que la taxe d’aéroport de 25 dollars au départ du Cambodge est « un vrai racket ! ». Les autorités et le groupe Vinci gestionnaire des aéroports du Cambodge apprécieront à leur juste valeur ce jugement personnel…
• La section « Urgences » de Siem Reap est la plus pathétique. Le guide envoie ses lecteurs malades se faire soigner dans d’imaginaires « chambres pour touristes » au sein de l’hôpital provincial de Siem Reap ou à Naga Clinic, fermé en février 2007 lors de l’ouverture du Royal International Hospital, filiale ultra-moderne du très célèbre Bangkok Hospital.
Ce dernier a été totalement « oublié » par le Routard alors qu’il trône en bonne place et sur plusieurs étages sur la route de l’aéroport. Quant à la pharmacie Kanya, elle a fermé depuis la mort tragique de sa propriétaire, le jeune et jolie Kanya en 2007 également.
Enfin, le guide ne fait pas mention de deux centres commerciaux, le Lucky Mall sur Sivatha et le Angkor Mall face à la rivière. Côté hébergement ou restaurants, quasiment pas de changements donc, par rapport à la dernière édition ainsi que des établissements fermés qui l’étaient déjà lors du passage du Routard au Cambodge.
Impossible donc pour le rédacteur du guide de brandir l’argument de l’évolution rapide des commerces qui ferment une fois l’enquête réalisée. Il est regrettable, mais le rédacteur est le maître à bord, que ce guide ait également « oublié » de mentionner des établissements qui ont pignon sur rue tenus par des Français depuis bien longtemps.
Certains sont très anciens et n’ont jamais été cités bien qu’ils soient des institutions. D’autres, comme le restaurant-brasserie Le Malraux, très belle demeure coloniale incontournable ouvert il y a deux ans et demi, n’y sont pas « encore » répertoriés, alors qu’ils méritent le détour.
Last but not least, Le Routard voit des expats’ branchés au bar du FCC alors qu’ils sont partout sauf là. Le tribunal, qu’il classe dans les établissements coloniaux, datait des années 1960, mais a été rasé pour laisser la place à des boutiques en 2006. La Poste, autre bâtiment colonial du Routard, est effectivement très vieille, puisqu’elle date du début des années 1990 et n’a absolument aucun charme, contrairement au bâtiment de la Croix-Rouge non loin. Mais peut-être que le Routard a confondu…
Enfin, le guide juge « élevé » le prix d’entrée aux temples. Combien coûte une visite du Louvre ou de Versailles ? Un prix qui « s’est stabilisé depuis quelques années, tant mieux ! », estime encore le rédacteur du guide. Or, le tarif d’entrée au complexe d’Angkor n’a JAMAIS changé. Il a toujours été, depuis 1993, de 20 dollars pour une journée, de 40 dollars pour trois jours et de 60 dollars pour une semaine.
Si l’auteur avait consulté les premières éditions de son propre guide, il aurait au moins évité une bourde… Car s’il y a un prix élevé, ce n’est pas celui du billet d’entrée sur les temples, mais bien les 14,90 euros que coûte le Routard au vu de la qualité des informations qu’on y trouve.
La liste est encore longue des erreurs et inepties, surtout historiques, des affaires fermées ou des jugements de valeur à l’emporte-pièce qui ne sont que des vues de l’esprit ou issus de rumeurs. Le Routard mériterait de passer plus de temps dans le royaume avant de vouloir donner des conseils aux véritables voyageurs. Le Cambodge mérite mieux
francois dubosc 19/04/2013 15:20
dominique voisin 11/03/2013 22:56
TITIUDON 12/03/2013 01:49
yannick 04/11/2012 19:33
mag 14/02/2010 09:53
Isidro 09/02/2010 22:20
TITIUDON 11/02/2010 05:01